There are artists who like to push forward and beyond their chosen medium. Elvire Caillon and Léonard Martin fit the description. The two visual artists do not keep within the usual confines of the visual arts, expanding their scope of creativity. Like Anne Imhof, William Kentridge, Théo Mercier, and many more, they are pursuing new avenues in the field of performing arts.
For their first collaborative piece – seeking the ever-evolving work – the duo draws upon bunraku, a theater form featuring large size puppets manipulated in view of the audience invented in Japan in the 17th century. Entitled Tempura Cockpit, the show becomes a kind of plastic matrix similar to a cockpit: a place full of ladders, trapdoors, windows and catwalks where music, objects, images, words and feelings collected on a trip to Japan cross-fertilize.
Like Tempura – a deep-fried dish – an improbable interweaving of western and eastern cultures that Roland Barthes was partial to and described as an “empty sign” in a long and beautiful text, Tempura Cockpit is still in flux as we write this. It will be by turns a show and an installation but always retain the very pictorial and sculptural qualities of a work in which plasticity is a significant criterion.
Elvire Caillon est artiste plasticienne. Elle compose une œuvre à partir de langages multiples de la peinture à la gastronomie, du dessin à l’image imprimée en passant par le textile. Son travail de peinture et de dessin naît d’une observation attentive de ses contemporains et décèle dans des scènes de la vie courante le potentiel théâtral et scénographique. Sa double formation aux Beaux-Arts de Paris et à l’École Estienne a suscité de nombreuses collaborations dans des domaines variés : le vêtement chez agnès b., la musique avec le groupe Bagarre ou le label Cracki records, l’illustration pour la revue INfluencia ou la maison de production Les Indépendances. En 2013, Elvire réalise les décors pour Toboggan de Gildas Milin. Son travail plastique a été remarqué au Salon de Montrouge, soutenu par de nombreuses résidences à la Friche de la Belle de Mai ou à la Villa Belleville, et récompensé par le Prix de dessin contemporain des Beaux-Arts de Paris.
Léonard Martin est artiste plasticien. Ses œuvres traitent de grands thèmes de l’art et de la littérature qui font appel à des techniques variées, aux divers langages de l’image et de la représentation dans l’espace. Lors de sa résidence à la Villa Médicis à Rome, il réalise une parade de figures gigantesques inspirées de la peinture du quattrocento et des Géants du Nord. Ces sculptures mobiles ont été exposées au Palais de Tokyo dans le cadre du prix Audi talents et ont défilé lors de la Nuit blanche à Paris. Ce goût pour orchestrer l’histoire de l’art et le folklore populaire s’est développé lors de son parcours au Fresnoy – Studio national et aux Beaux-Arts de Paris. Son travail est exposé notamment à la Biennale de Lyon, à la Biennale de Gwangju (Corée), à l’abbaye de Fontevraud et récompensé par plusieurs prix comme celui de l’ADAGP pour l’art numérique et la vidéo.
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