Vingt-trois ans après sa création, Arthur Nauzyciel remet sur le métier cette pièce où s’entremêlent Le Malade imaginaire et Le Silence de Molière, du grand spécialiste de la littérature française Giovanni Macchia. Entre ces deux textes, un fil ténu les relie: Esprit-Madeleine, la fille de Molière.
Une histoire de transmission, de mémoire et de fantômes. Une histoire où le théâtre et la vie se confondent.
Arthur Nauzyciel met en scène Le Malade imaginaire de Molière dans lequel il intègre Le Silence de Molière de Giovanni Macchia. Il réunit ainsi sur scène Molière et sa fille Esprit-Madeleine dans un geste réparateur et testamentaire. En refusant de marcher sur les pas de son père, elle est celle qui aura dit non à Molière. Vingt-quatre ans après sa première mise en scène, Arthur Nauzyciel recrée ce spectacle avec deux comédiens complices de l’origine, Laurent Poitrenaux, Catherine Vuillez et sept jeunes acteurs et actrices.
[LA PRESSE EN PARLE]
“Manifeste pour un art du théâtre capable de consoler et de réparer, Arthur Nauzyciel réactive un spectacle d’anthologie en reprenant sa première mise en scène” Les Inrockuptibles
“[…] lutter contre l’éphémère du théâtre.” Transfuge
“Nauzyciel est définitivement un grand homme de théâtre. Comme tous il a des faiblesses, mais sait habilement en jouer pour signer une création à l’os et offrir une version sans pareil d’un classique mille fois montés.” L’oeil d’Olivier
“[… ] si cette pièce est bien un tombeau, elle devient également, sous l’influence d’Arthur Nauzyciel, le berceau d’une nouvelle génération.” Sceneweb
Arthur Nauzyciel est metteur en scène et acteur. Il dirige le CDN d’Orléans de 2007 à 2016 et est directeur du Théâtre National de Bretagne depuis 2017. Après des études d’arts plastiques et de cinéma, il entre en 1987 à l’école du Théâtre national de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. D’abord acteur sous la direction de Jean-Marie Villégier, Alain Françon, Éric Vigner, ou Tsai Ming Liang, il crée ses premières mises en scène, Le Malade imaginaire ou le silence de Molière d’après Molière et Giovanni Macchia (1999) et Oh Les Beaux Jours de Samuel Beckett (2003).
Suivront, en France : Place des Héros qui marque l’inscription au répertoire de Thomas Bernhard à la Comédie-Française (2004) ; Ordet (La Parole) de Kaj Munk traduit et adapté par Marie Darrieussecq au Festival d’Avignon (2008) ; Jan Karski (Mon nom est une fiction) d’après le roman de Yannick Haenel au Festival d’Avignon (2011) ; Faim de Knut Hamsun (2011) ; La Mouette de Tchekhov dans la Cour d’honneur au Festival d’Avignon (2012) ; Kaddish d’Allen Ginsberg avec la complicité d’Étienne Daho (2013) ; et Splendid’s de Jean Genet (2015), avec des comédiens américains et la voix de Jeanne Moreau, recréé sur Zoom, en direct sur les écrans pendant le Festival fantôme 2020, édition en ligne du Festival TNB annulé. Au TNB, il crée La Dame aux camélias (2018) d’après Alexandre Dumas fils et Mes frères de Pascal Rambert (2021). En 2022-2023, il met en scène La Ronde d’Arthur Schnitzler avec le Théâtre national de Prague pendant le Festival TNB, et recrée son 1er spectacle Le Malade imaginaire ou le silence de Molière (1999). En 2023-2024, il créera Les Paravents de Jean Genet et reprendra en 2024-2025 Julius Caesar de Shakespeare qu’il avait créé en 2008 à Boston avec une distribution américaine.
Arthur Nauzyciel est également directeur de l’École du TNB où il intervient régulièrement.
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