Libre adaptation de Lo Cunto de li cunti de Giambattista Basile, écrit au début du 17ème siècle en dialecte napolitain qui ne manque ni d’allant, ni de piquant, ce récit connu sous le nom de Pentamerone (en référence au Décaméron de Boccace), a traversé le temps. On y croise les versions les plus anciennes de Cendrillon, du Chat botté, de Blanche Neige, de la Belle au bois dormant, de l’Amour des trois oranges…
« Il était une fois, il était deux fois, il était trois fois… », le Docteur Basilio a inventé une thérapie révolutionnaire à la mélancolie: la guérison par les contes tragicomiques, les épopées musicales et les poèmes fantaisistes ! Mené tambour battant par le Teatro Malandro, Le Conte des contes est une libre adaptation de l’œuvre de Giambattista Basile écrite au début du XVIIe siècle. Omar Porras et sa troupe s’en donnent à cœur joie pour détricoter tous les contes de notre enfance, laissant jaillir, derrière l’apparente docilité des histoires, le grotesque et la cruauté. Entre la comédie musicale, le théâtre du Grand-Guignol, The Rocky Horror Picture Show, Le Conte des contes est un voyage joyeux et irrévérencieux dans cet univers féérique.
Omar Porras a grandi en Colombie. Il arrive à Paris à l’âge de vingt ans, en 1984. Il fréquente pendant deux années la Cartoucherie de Vincennes, le travail d’Ariane Mnouchkine et Peter Brook, fait un bref pas¬sage dans l’École de Jacques Lecoq, travaille avec Ryszard Cieslak, puis rencontre Jerzy Grotowski – ce qui va l’inci¬ter à s’intéresser aux formes orientales (Topeng, Kathakali, Kabuki). Lorsqu’il arrive à Genève en 1990, il fonde le Teatro Malandro, basé l’exigence de création, de formation et de recherche. Son répertoire de mise en scène puise autant dans les classiques avec Faust de Marlowe, Othello et Roméo et Juliette de Shakespeare, Les Bakkhantes d’Euripide, Ay ! QuiXote de Cervantès , El Don Juan de Tirso de Molina, Pedro et le commandeur de Lope de Vega, Les Four¬beries de Scapin, Amour et Psyché, ainsi que dans les textes modernes et contemporains avec La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt , Ubu Roi d’Alfred Jarry, Striptease de Slawomir Mrozek, Noces de sang de Garcia Lorca, Histoire du soldat de Ramuz, Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht, Bolivar : fragments d’un rêve de William Ospina, L’Éveil du printemps de Frank Wedekind, La Dame de la mer d’Ibsen, Ma Colombine de Fabrice Melquiot et Carmen, l’audition. Parallèlement au théâtre, il explore l’univers de l’opéra avec L’Elixir d’amour de Donizetti (2006), Le Barbier de Séville de Paisiello (2007), La Flûte enchantée de Mozart (2007), La Périchole (2008) et La Grande Duchesse de Gérolstein d’Offenbach (2012), Coronis de Sebastián Durón (2019), mais il s’est aussi aventurésur le terrain de la danse avec Les Cabots, une pièce chorégraphique signée Guilherme Botelho, de la Cie Alias (en 2012). Depuis juillet 2015, il dirige le TKM Théâtre Kléber-Méleau à Renens.
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