How can we grasp the infinite? How does the infinite run through the performers’ bodies, transforming them? Can one translate within a dance performance the destabilizing and stimulating effect of such a complex notion, abundantly studied and analyzed by mathematicians and philosophers for centuries? This is the challenge taken on by Boris Charmatz in infini, an original piece in which dancers expose themselves, onstage and in the air, to the vertigo of boundless potentiality.
Danseur, chorégraphe et directeur de Terrain, Boris Charmatz soumet la danse à des contraintes formelles qui redéfinissent le champ de ses possibilités. La scène lui sert de brouillon où jeter concepts et concentrés organiques, afin d’observer les réactions chimiques, les intensités et les tensions naissant de leur rencontre. D’Aatt enen tionon (1996) à 10000 gestes (2017), il a signé une série de pièces qui ont fait date, en parallèle de ses activités d’interprète et d’improvisateur. Il cosigne les livres Entretenir/à propos d’une danse contemporaine avec Isabelle Launay, Emails 2009–2010 avec Jérôme Bel, et signe Je suis une école. En 2017, le MoMA (Museum of Modern Art, New York) publie la monographie Boris Charmatz, dirigée par Ana Janevski. Boris Charmatz a été directeur du Musée de la danse/Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne de 2008 à 2018. Il a également été artiste associé de l’édition 2011 du Festival d’Avignon et de la Volksbühne Berlin pour la saison 2017-2018. À Nanterre-Amandiers, il a présenté enfant en 2014 et 10000 gestes en 2019. À compter de janvier 2019, sur invitation du Phénix, scène nationale de Valenciennes, de l’Opéra de Lille et de la Maison de la culture d’Amiens, Boris Charmatz développe ses activités au sein de Terrain, structure implantée dans les Hauts-de-France.
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