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Tout commence à Vienne, à l’aube du XXème siècle. Arthur Schnitzler rencontre Freud. La roue de l’Histoire tourne à vive allure. À la fin du siècle, un autre écrivain autrichien, Thomas Bernhard, écrit sa rage et son désespoir : ça s’appelle Extinction. Mêlant musique concert électronique, dispositif vidéo total et théâtre de parole radical, la création de Julien Gosselin, en collaboration avec la Volksbühne de Berlin, propose une traversée de l’Europe, aussi mouvementée et terrible que son Histoire. Un spectacle dans le spectacle qui brosse le portrait d’une génération 2.0 en quête de sens, ausculte le nihilisme et la pulsion de destruction pour y rechercher les traces d’une révolte enfouie. Une interrogation sur notre capacité à dire non, aujourd’hui, dans un monde au bord de l’Extinction… Julien Gosselin a déjà adapté Houellebecq, Bolaño ou encore Don Dellilo. En s’inspirant de Bernhard, mais aussi de Schnitzler, le metteur en scène poursuit sa route d’un théâtre de l’intranquillité et de la radicalité, qui dérange et bouscule.
« Petit à petit nous devons tout refuser, petit à petit être contre tout, afin de contribuer tout simplement à l’anéantissement général que nous avons en vue, désintégrer l’ancien pour pouvoir finalement l’éteindre entièrement au profit du nouveau. »
Extinction, Thomas Bernhard, extrait
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[AFTERSHOW]
Samedi 9 décembre à 21h30, rendez-vous au Théâtre des Amandiers pour le premier aftershow de la saison. L’équipe du spectacle Extinction de Julien Gosselin investit le hall pour un DJ set exceptionnel et vous invite à vous replonger dans l’atmosphère du spectacle.
Entrée gratuite sur réservation pour tout détenteur d’un billet « Extinction » !
[ENTRETIENS]
Entretien avec Julien Gosselin par Marc Blanchet pour le Festival d’Avignon 77e édition
[ÉMISSIONS DE RADIO]
L’Heure Bleue France Inter
Julien Gosselin, la fin du monde
Bienvenue au Club de France culture
Tout contre le théâtre, avec Adama Diop et Julien Gosselin
Culture d’été – coups de cœur Franceinfo
Festival d’Avignon 2023 : « Extinction » de Julien Gosselin, une troupe virtuose qui danse au bord du volcan
[LA PRESSE EN PARLE]
« Julien Gosselin a ressuscité la force théâtrale tout en montrant sans cesse sa précarité. (…) Un théâtre de la cruauté qu’aurait aimé le vieil Antonin Artaud. » TTT – Télérama
« En cousant magistralement des textes d’Arthur Schnitzler, d’Hugo von Hofmannsthal et de Thomas Bernhard, le metteur en scène nous offre une variation hallucinée sur la fin du monde. En trois séquences implacables, le public est aspiré dans une spirale d’émotions fortes. » Les Échos
« […] Julien Gosselin déploie un théâtre qui nous emporte, nous irrite, nous bouscule. […] Longtemps après, on cherche, on se querelle, on pense. Là est toute l’utilité du théâtre. Sa raison d’être. Nous sortir du cadre, de notre confort. » L’Humanité
Julien Gosselin a suivi les cours de l’Epsad, Ecole supérieure d’art dramatique à Lille, dirigée par Stuart Seide. Avec six acteurs issus de sa promotion, il forme Si vous pouviez lécher mon cœur en 2009, et met en scène Gênes 01 de Fausto Paravidino en 2010, au Théâtre du Nord. L’année suivante, il signe la création française de Tristesse animal noir d’Anja Hilling. Au Festival d’Avignon, il crée Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq (2013), 2666, adapté du roman-fleuve de Roberto Bolaño (2016) et Joueurs, Mao II, Les Noms, d’après l’auteur américain Don DeLillo (2019). À l’invitation de l’Internationaal Theater d’Amsterdam, il poursuit son travail autour de Don DeLillo en adaptant L’Homme qui tombe puis Le Marteau et la Faucille. En mai 2021, Julien Gosselin crée avec le groupe 45 du Théâtre National de Strasbourg une adaptation du Dekalog de Kieslowski. Il a mis en scène en 2021 Le Passé de Léonid Andréïev au TNS et en 2022 Sturm und Drang, premier volet d’Une histoire de la langue allemande, à la Volksbühne.
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