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La planète souffre de mille maux. Les sols s’épuisent. Les forêts brûlent. L’air devient irrespirable. La biodiversité se réduit de jour en jour. Et voilà que les pandémies nous isolent quand elles ne nous tuent pas. Que faire ? Faut-il crier « Tous aux abris ! » ?
Revenir à la terre ? Cultiver ses propres tomates ? La scène, le théâtre, jouer : cela a-t-il encore du sens ? Ne vaut-il pas mieux contempler la lenteur extatique de l’escargot ou réapprendre à utiliser notre télencéphale à des fins plus utopiques ?
Voilà quelque temps que Thomas Scimeca, Anne-Élodie Sorlin et Maxence Tual ont choisi de créer ce spectacle où ils se demandent avec leur humour parfois cru et sur un mode volontiers mélancolique comment s’y prendre pour réparer le monde entier… ou presque. « N’ayant pas pu vous présenter ce spectacle d’anticipation en avril, nous tenterons de vous jouer cette pièce déjà has been, tant l’histoire court vite, si le théâtre existe encore et s’il reste des êtres humains pour le regarder. » Précisons que tous trois se sont rencontrés au sein du collectif Les Chiens de Navarre. Et ajoutons que le champ qu’ils labourent se situe aux antipodes du théâtre documentaire.
Partant de leurs propres réactions face au chaos globalisé, leurs investigations les conduisent sur les pistes les plus étranges croisant en chemin Prométhée, Jean de Florette, Hamlet ou des chercheurs inspirés comme Claude et Lydia Bourguignon. Sans oublier leur syndrome de Stendhal, Leslie Bernard et ses 20 ans, qui désarçonne ce qui leur restait de certitudes néfastes par un nouvel enchantement.
Anne-Elodie Sorlin, Thomas Scimeca et Maxence Tual ont travaillé ensemble au sein de la compagnie Les Chiens de Navarre, notamment sur Une raclette (2008), Nous avons les machines (2010), Quand je pense qu’on va vieillir ensemble (2012)… Depuis, Anne-Elodie Sorlin a travaillé notamment avec Daniela Labbé Cabrera dans Le Voyager Record présenté à Nanterre-Amandiers en 2018, Jean-Luc Vincent dans Détruire d’après Marguerite Duras, Pierre Maillet pour La Cuisine d’Elvis, Xavier Deranlot pour Boum et Joie, Jean-Michel Ribes pour Palace. Thomas Scimeca a travaillé avec Marcial Di Fonzo Bo dans l’opéra Le Roi Arthur de Purcell et Le Royaume des animaux de Roland Schimmelpfennig. Il a joué au cinéma sous la direction de Sébastien Betbeder, Jean-Christophe Meurisse, Valérie Donzelli, Nicolas Bedos… Maxence Tual a joué dans Le Misanthrope sous la direction de Rodolphe Dana et a tourné au cinéma avec Thomas Bidegain, Jean-Christophe Meurisse, Julien Guetta, Aurélien Vernhes-Lermusiaux. Tous les trois décident de se réunir pour monter Jamais labour n’est trop profond.
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