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L’Arlequin d’Olivier Py traverse le théâtre comme on traverse la vie. Avec un enthousiasme contagieux, s’amusant, se moquant ou s’indignant contre les représentants de l’autorité sous toutes ses formes, qu’elle soit religieuse, politique ou économique. Ma jeunesse exaltée est une saga montée sur ressorts, une aventure théâtrale joyeuse et irrévérencieuse.
Dans ses habits bariolés, chapeau vissé sur la tête, Arlequin joue et se joue de tous et de tout. Désormais livreur de pizza, peut-être a-t-il loupé l’ascenseur social. Qui sait. C’est au cours d’une livraison qu’il croise la route d’Alcandre, poète maudit, qui vit, reclus, dans un appartement miteux à la périphérie. Leur rencontre provoque des étincelles, de celles qui redonnent goût à la vie et à l’aventure. “Quelque chose vient” est-il écrit au frontispice de la scène. Quelque chose va advenir, de l’ordre de la métamorphose et de la conquête de la liberté. Découpée en quatre chapitres, Arlequin et ses camarades de jeu vont tenter de démystifier le monde, de renverser l’ordre établi.
Dans cette histoire à démonter le temps, dans cette épopée lyrique où la lucidité et la joie l’emportent sur la nostalgie, Ma Jeunesse exaltée fait écho à La Servante, créée vingt ans auparavant elle aussi au festival d’Avignon. Dans ce théâtre de tréteaux parsemé de chausses-trappes où les parois coulissent et glissent, Olivier Py a imaginé une farce des temps modernes qui convoque une bonne dose d’amour, un brin de poésie, et une pincée loufoque de politique.
Création Avignon 2022. Épopée théâtrale pour dix acteurs et portrait d’une jeunesse indomptable.
4 volets de Ma jeunesse exaltée
Première partie – La Chasse spirituelle
Deuxième partie – La Trahison d’Arlequin
Troisième partie – La Mort d’Arlequin
Quatrième partie – Le Triomphe d’Arlequin
[LA PRESSE EN PARLE]
« […] ce spectacle-là est une étonnante et revigorante ode à la joie. Joie d’exister, quand même, dans ce monde en permanente crise et à si constantes métamorphoses. Joie de croire que le théâtre peut aider à nous réenchanter. Joie du théâtre. Joie de théâtre. » Telerama
« La création d’Olivier Py offre un feu d’artifice total sur la jeunesse, la joie et l’espérance, ordonné autour du personnage d’Arlequin, allégorie du théâtre et du peuple qu’interprète un Bertrand de Roffignac éblouissant. » Marianne
« […] il [Olivier Py] pratique le théâtre avec la joie inaltérable d’un artisan amoureux de ses outils – les tréteaux. » Le Monde
« Forcément excessive mais aussi joyeuse que jouissive, elle s’offre comme un chant d’amour à la jeunesse et au théâtre placé sous l’égide d’un Arlequin intrépide. » Toute la Culture
[Portrait de Bertrand de Roffignac] « Au plateau, il incarne Arlequin, une créature surréaliste, un démon, rôle qui lui a valu le prix de la révélation du Syndicat de la Critique. Jamais à l’arrêt, toujours en tension, il brûle les planches de sa présence survoltée. » L’Œil d’Olivier
Olivier Py entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 1987. En 1995, il crée l’événement au Festival d’Avignon en signant la mise en scène de son texte La Servante, cycle de pièces d’une durée de vingt-quatre heures. En 1997, il prend la direction du Centre dramatique national d’Orléans qu’il quitte en 2007 pour diriger l’Odéon-Théâtre de l’Europe. Il est directeur du Festival d’Avignon de 2013 à 2022.
Metteur en scène de théâtre et d’opéra, réalisateur mais aussi comédien et poète, Olivier Py est un auteur prolifique. Artiste engagé, il met en scène de nombreuses pièces où la parole théâtrale place le politique au centre, Les Sept contre Thèbes, Les Suppliantes, Les Perses de Eschyle, Le Roi Lear de Shakespeare, ou des textes personnels comme Les Vainqueurs, Orlando ou l’impatience ou encore Die Sonne pour la Volksbühne…En 2017, avec Les Parisiens, le metteur en scène adapte, pour la seconde fois après Excelsior (Hacia la alegria), un de ses romans au théâtre. En 2018, Olivier Py écrit et met en scène Pur présent, une trilogie tragique et contemporaine qui, pour la première fois dans son œuvre, attaque de plein fouet les logiques financières et la déshumanisation des marchés. L’Amour vainqueur est présenté lors de la 73eme édition du Festival d’Avignon, un théâtre dit de pauvreté où l’abrupt sans concession côtoie le lyrisme et l’espoir.
En 2023, Olivier Py est nommé à la direction du théâtre du Châtelet.
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